Les vitraux

L'escalier "au pas de l'âne" qui conduit du portail principal au baptistère est éclairé par douze vitraux abstraits : douze couleurs, douze apôtres. Le premier vitrail en grisaille signifie la terre, l'ombre d'où jaillira la lumière ; le douzième, blanc et bleu pour dire la lumière, le ciel.

Ils ont été dessinés par le Père Kim en Joong, prêtre dominicain d'origine coréenne. Auteur d'œuvres résolument abstraites, il se déclare amoureux des couleurs, mais pour lui "une couleur ne correspond pas à un apôtre en particulier. On ne peut pas mettre un nom sur chaque vitrail".

Le Père Kim est également l'auteur des vitraux qui encadre les deux principaux portails ainsi que d'un petit vitrail dans la crypte.

Le vitrail du chœur

L'architecte était favorable à un éclairage essentiellement zénithal mais l'évêque a souhaité la présence d'un important vitrail dans le fond du chœur. Celui-ci, dont la forme semi-circulaire rappelle les branches d'un arbre, est divisé en quatre panneaux principaux.

Son thème devait être la Résurrection, chaque panneau rappelant un des événements rapportés par les Évangiles, à savoir : La descente aux Enfers, l'apparition de Jésus à Marie-Madeleine, l'apparition de Jésus aux Apôtres, l'apparition de Jésus aux disciples d'Emmaüs. Plusieurs projets et maquettes furent présentés à l'évêque et à l'architecte mais aucun ne donna satisfaction à l'évêque. Il est actuellement remplacé par un vitrail constitué d'un double maillage métallique produisant un effet de moirure, solution jugée pérenne par Mario Botta, détenteur des droits sur l'image de la cathédrale.