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Le denier de l'Église sert à faire vivre notre Église diocésaine c'est à dire à :
verser le traitement des prêtres
et payer leurs charges sociales
former les séminaristes
loger les prêtres
payer les permanents laïcs et leurs charges
sociales
entretenir les lieux de culte
C'est, avec les offrandes de messes et les quêtes, la principale source de revenu du diocèse.
Quelques idées reçues
L'Église est riche
C'est une habitude dans les médias, et plus encore dans l'opinion publique, de croire que l'Église catholique en France est riche et qu'elle dispose de moyens importants.
Chaque diocèse dispose d'une "Association Diocésaine", seule entité juridique reconnue par l'État qui, sous la responsabilité de l'évêque, a la charge de tous les frais (personnel, immobilier ).
Cette Église ne vit que de dons. Ce sont les catholiques eux-mêmes qui la font vivre.
Elle ne reçoit ni reversement d'impôt (même si elle bénéficie, comme toute organisation ou association d'intérêt général, de la faculté de faire bénéficier à ses donateurs des déductions fiscales) ni subvention.
Tous les édifices qui appartenaient à l'Église avant décembre 1905 sont devenus propriété de l'État ou des communes. Il en est ainsi des cathédrales, des églises anciennes, des presbytères, du mobilier d'église. Ils appartiennent et sont à la charge des collectivités. L'Église dispose de leur utilisation et finance leur fonctionnement (chauffage, éclairage, éléments nécessaires au culte, assurances ).
Tout ce qui a été construit ou aménagé depuis 1905 (comme la cathédrale d'Évry) est la propriété de l'Église. Financées par les dons des fidèles, les églises nouvelles, les maisons diocésaines sont généralement la propriété de l'Association Diocésaine. Il lui appartient donc d'en supporter les charges.
Les prêtres sont riches
Non, ils n'ont pour vivre que le traitement (généralement inférieur au SMIC) que leur verse le diocèse, quel que soit leur âge ou leur responsabilité. Avec cette somme ils doivent se nourrir, acheter leurs vêtements, leur voiture (souvent indispensable pour l'exercice de leur sacerdoce). Mais aussi se cultiver, se distraire (quand ils en ont le temps ) c'est à dire vivre ! Certains peuvent avoir des revenus personnels (héritage, pension ).
Les prêtres sont payés par l'État
Non, en dehors des diocèses concordataires d'Alsace Moselle (où les prêtres sont assimilés à des fonctionnaires), l'État ne verse et ne peut verser aucune somme à aucune communauté religieuse ou philosophique.
Les prêtres sont payés par le Vatican
Non, le Vatican ne verse aucune subvention à l'Église de France. Ce sont, par contre, les catholiques du monde entier qui alimentent les finances du Vatican au travers de la quête annuelle dite du "Denier de Saint Pierre".
Lorsque le pape se déplace dans un pays, il est officiellement l'invité des catholiques de ce pays, reçu par le collège des évêques. Ce sont donc les diocèses de ce pays qui ont la charge des frais de ce déplacement (voyage, logement, organisation), les pouvoirs publics assurant, pour leur part, les charges qui leur incombent (sécurité ).
Les ressources de l'Église
Dans chaque diocèse, les dons des catholiques se répartissent en cinq grandes ressources :
Le denier de l'Église
Appelé autrefois "Denier du culte" c'est une contribution volontaire, le don annuel que font les catholiques pour participer au financement de la vie des prêtres et de certains laïcs en charge de missions dans l'Église. Les sommes recueillies servent donc au fonctionnement général du diocèse.
Les quêtes
À chaque office, et plus particulièrement aux messes du dimanche, la quête recueille l'offrande des participants. Cette quête est généralement affectée aux ressources de la paroisse. Dans un esprit de solidarité et d'ouverture, un certain nombre de quêtes (dites "impérées") sont affectées à des causes spécifiques (missions, vocations, aumoneries scolaires ).
Les offrandes de messes
Des familles demandent de prier plus particulièrement pour un de leurs défunts, un malade, un proche, un ami, ou en action de grâces. En célébrant la messe, le prêtre porte devant Dieu l'intention demandée.
À l'occasion des cérémonies : le "casuel"
À l'occasion de cérémonies liées directement à la vie des familles, l'Église souhaite que les catholiques fassent un effort particulier pour participer aux charges paroissiales. Il en est ainsi pour les baptêmes, les mariages (souvent occasion de fêtes et de dépenses importantes), et les obsèques. Ces offrandes peuvent dépendre des moyens financiers des familles et ne sont donc nullement obligatoires.
Les legs
Il s'agit pour une personne de faire don après sa mort d'un ou plusieurs biens au diocèse. Celui-ci, qui se distingue de la donation faite du vivant du donnateur, se fait par testament devant notaire. C'est une importante source de revenu pour aider au fonctionnement de l'Église diocésaine.
Contribuer au denier de l'Église
Plus que jamais le diocèse d'Évry a besoin de votre don. Si vous avez, un jour, eu besoin de l'Église ou si vous pensez en avoir besoin pour un baptême, un mariage, des obsèques ou tout autre service, vous devez donner ! Votre don, si minime soit-il, est indispensable. Sachez qu'en 2020 (derniers chiffres communiqués), pour le diocèse d'Évry, le montant total des ressources (denier de l'Église, quêtes, casuel ) s'est élevé à 9.050.000 € et ne couvre pas le total (9.110.000 €) des charges (fonctionnement, immobilier, personnel ). En 2022 le montant moyen des dons a augmenté (361 € contre 356 € en 2020). Après une légère augmentation le nombre de donateurs a de nouveau diminué (8.488 contre 8.932 en 2021 et 8.510 en 2020).
Les dons faits pour le denier de l'Église ne sont pas utilisés pour le financement des mesures de reconnaissance et de réparation aux personnes victimes d'actes pédocriminels au sein de l'Église catholique (SELAM).
Pour le diocèse d'Évry, accédez directement à l'écran sécurisé de don en ligne. Pour les autres diocèses, utilisez le portail officiel du denier de l'Église.
Pour tout renseignement : denier91@eveche-evry.com
Vos prêtres vous disent merci.